Artiste Peintre

Agnès Jersyk, à la fois peintre, musicienne et écrivain, voit le jour à Paris en 1961. Issue d’une famille de culture italienne et stéphano-polonaise, sa recherche artistique, comme en mécanique quantique, se situe dans l’infinité des possibles, des états d’âmes, des impressions et des sensations. Écrire, peindre est un combat intérieur, un moyen de vivre dans un autre monde où tout est possible puisque dépendant uniquement de l’imagination.

Un jour encore... à contempler la cafetière, à voler avec les oiseaux, à parcourir le plateau du Devès, à se remettre dans le temps de l’enfance, à voyager dans l’imaginaire... Les histoires et les poèmes d’Agnès Jersyk changent d’univers au gré d’une imagination qui sans oublier l’émerveillement de l’enfance ne perd jamais de vue la fuite du temps. Des alentours de Séneujols au fjords du grand nord, le féerique rejoint le quotidien pour exprimer la fragilité de la condition humaine, l’immense beauté du monde mais aussi, telle l’eau qui bout dans la casserole, déverser un trop plein d’empathie et d’émotions trop fortes.

Le temps, qu’il soit celui des saisons, de la jeunesse, des commémorations, du passé immémorial ou du deuil, jalonne, tels des cailloux jetés de loin en loin, les poèmes et nouvelles d’Agnès Jersyk. En imaginant la vie des bâtisseurs de mégalithes, en racontant l’histoire des paysages ou en participant à la chorégraphie des oiseaux, transparaissent les questions sur les tourments humains, le doute de la création, la difficulté à domestiquer l’inspiration... De la tour de Séneujols aux tumultes de la mer, le féerique rejoint la vie quotidienne pour exprimer l’émerveillement face à la beauté du monde pendant que dans un coin de la tête continue le tic-tac de l’horloge. Pour en oublier le lancinant mouvement, l’écriture de mots acrobates fait jaillir des univers entiers que l’imagination funambule accroche méticuleusement sur la corde à linge du temps.